samedi 16 mai 2020

TableauX vivantS d'après les Dé


Confinement opportun qui donne des ailes aux créations Déesques. Les ramequins se sont livrés individuellement (ou avec leurs co-confiné-e-s) à des illustrations de tableaux artistiques : connus ou confidentiels, anciens ou contemporains, portraits ou scènes de genre connaissent une seconde vie avec l’imaginaire du Dé Joyeux. Des trouvailles, des mises en scène maison, des accessoires du quotidien et parfois des petits clins d’œil personnels pour ces représentations de tableaux. L’idée n’est pas de faire comme mais de donner à voir à la manière de…
France, fin confinement 2020

dimanche 8 décembre 2019

Ténéro (à la tienne héros ! T’Enero ?)

Un jour de septembre pas de janvier, non nous ne sommes pas nous-mêmes du patrimoine qu’on visite tout le long de ce dimanche ah certes pas ! Non, nous défilons pour l’association Tenero histoire de guetter l’huître et l’iode cabrioler autour de nos carcasses ébahies1 ! Qui restaure une Tour très ancienne dont les origines sont discutées : soit la Tour Ténéro n’a été qu’un poste de gardiennage des parcs à huîtres et daterait alors de la fin du XIXe siècle, soit elle a pour origine un poste de douane, reconverti plus tard en poste de surveillance des parcs à huîtres, et serait alors plus ancienne d’au moins un siècle, donc, fin XVIIIème !
Nous n’étions pas demandés sur le lieu – est-ce si étonnant ?- pour donner notre avis d’historiens avisés mais pour défiler sur le continent version Cadouarn.2
Un démarrage diesel nous fait faire escale matutinale (pour un dimanche) dans un sympathique troquet Aux Joyeux Sinagots3 qu’on retrouvera sur les coups de midi pour un apéro bien envoyé !
Les loges ne semblent pas nous avoir attendu-e-s, elles ont déjà filé soit au large pour des aventures avec un autre groupe local de fêlé-e-s, soit ridiculement petites (2 mètres sur 3) sont allées se terrer sous un tumulus tout proche en espérant qu’on ne leur veuille pas trop ! Foin de barnum étriqué, une maison nous attend ! Un dressing ? Un bureau ? Que nenni, le Dé du jour compte 13 ramequins et les Trodchef 7 ou 8 musiciens, la place sera trop chère ! Nous optons alors pour « l’éloge du jardin » et nous installons cahin-caha à même la pelouse ! Diantre, à l’ombre, le fond de l’air reste frisquet mais le ciel est d’azur et rien n’arrête des ramequins en goguette car le soleil va poindre ! Sœur Anne ne vois-tu rien venir ? Une haie et une palissade nous cachent des d’abord rares passants venus assister à une démonstration de taï chi chuan4 à même la route toute proche. Les rires et autres éclats vocaux intempestifs sont priés d’être rangés dans leur étui buccal le temps de quelques mouvements partagés, les tenues noires semblent des uniformes d’arts martiaux droit venus de Shangaï voire de Dekatlong ! Les respirations supposément abdominales sont calmes, les têtes même chenues sont droites, dans le prolongement du tronc, comme maintenues vers le ciel bleu par un fil ténu mais invisible et robuste. On peut deviner que la pointe des langues est collée contre le palais de chacun-e afin – vous l’aurez compris de vous-mêmes, perspicaces que vous êtes- de faciliter la circulation de l'énergie intérieure (qi) en soi5.
Quelques instants plus tard, il faut avoir vu la sacrée armada de bigoudens toutes plus originales les unes que les autres et déjà fort connues du Dé mais pas des gens d’ici dévaler la rue principale qui mène à la mer au rythme débridé d’une tortue en hibernation : les gestes sont sûrs, les bras assomment fictivement quelques oursins menaçants ou autres matelots tripoteurs, les jambes déroulent leurs articulations souples et apaisées sur le bitume même, dans un silence à peine écorché par les commentaires admiratifs d’un Monsieur Loyal sauce hispanique (à défaut d’être couleur locale). La fanfare lance alors son haro sur la bigouden qui, ni une ni deux (mais 12 !) part avec ses ramequin-e-s dans un an-dro endiablé. Les appareils photos crépitent, enfin ne crépitent plus vu que les numériques n’ont pas ou presque plus d’effets sonores et stockent en leurs pachydermiques mémoires les preuves tangibles qu’à 11 heures ce dimanche matin-là un vol de bigoudens déjantées a bien été repéré sur la commune de Séné à 2 minutes à vol de coiffe de la tour Ténéro !
Le temps de quelques morceaux bien sentis par des Trodchef en verve manifeste et en tenue superbe –ah, les shoes ! ah les chaussettes ! ah matez-moi ça comme c’est joli !-, la collection Laisse de mer puis la collection Rayures du temps qui passe emportent avec bonhomie le joli petit public massé sur le bord de la rue, vers des contrées où la jovialité n’est pas en rade dans le Golfe mais bien là ! à portée de lèvres et mirettes amusées.
Des « Oh mais ça doit vous demander de sacrées heures de boulot, ces chorégraphies » fusent, des « Ah mais c’est pas vrai ! non mais regarde, c’est fait avec des… » parsèment le chemin avec bienveillance. Il n’y a plus qu’à ramasser (des heures de bulot, je vous dis !), parfois naît un « Fais chier ! » d’un automobiliste coincé dans son véhicule immatriculé 1245 BG 56 quand il réalise qu’il va, comme sur le Gois à marée montante, devoir attendre que ces mannequins de m… finissent leurs simagrées pour libérer l’accès, la sagacité féline de Mary et Armelle tout en pneus et autres cordages qui ont vécu, achève l’agressivité du zigue qui finit par… sourire !
Plus tard, la collection finale est un Best Of, les coups de cœur disponibles pour les unes et les autres, histoire de finir de se faire plaisir, le soleil là-haut n’en perd pas une miette, il a juste envoyé un peu de vent pour que certains tissus s’agitent voluptueusement sur les silhouettes, langoureusement les corps exultent… Le soleil, lui, se pâme !
Le mélange entre ciel et terre du Dé et des Trodchefs donne à voir, à sourire, à rire. Une fois encore. La rencontre avec les spectateurs est d’emblée douce et jouasse, ça sent encore un peu les vacances, les épaules sont brunies, les sandales jouent les prolongations. Il y a du sable entre les orteils, un peu de varech en guirlande accroché à un short, du beurre salé dans une barbe, vestige du casse-croûte de dix heures, un chapeau d’été aux couleurs passées qu’on renouvellera pour la saison prochaine, une petite nonchalance irrésistible comme pour empêcher l’automne de rappliquer trop vite…
Tout le monde remonte au café en dansant chantant défilant pour conclure les festivités, un apéro attend histoire d’étancher sa soif, de féliciter Sébastien pour son premier défilé en ramequin, de croire encore à la chaleur d’Ubuntu…
Un pique-nique sur la plage, tout concourt à être bien ! On va se gêner, non mais ! Un quatuor quasi Déjoyeutiste (Vonjy, Joël, Sébastien et Rit'z) a dormi en éclaireurs la nuit dernière dans la dite Tour Ténéro mais le vent à la marée qui monte, se lève et empêchera les autres d’aller de visu découvrir ou retrouver la dite Tour.
On se dit alors qu’on va demain vouloir vaquer à nos autres occupations saines oui mais aussi rigolotes ?

Kloup


5 Non, deux personnes faisant du tai chi de concert n’adjoignent pas leur énergie en un qi-qi légendaire ! Non QiQi, ne fais pas pipi sur le tapis il est en soie ! je m’égare je m’égare

samedi 8 octobre 2016

«les joyeuses indécences» à la Briandières

Vous avez aimé la veuve joyeuse, vous kifferez la joyeuse indécence ! Ce soir, c’est «la fête des copains» que personne ne raterait pour rien au monde, il y a l’affluence des grands soirs aux Briandières. L’accueil y est royal et manifeste, on s’y sent bien, comme chez nous, les lieux respirent et sentent bon.
Octobre fait ses débuts, satiné et frisquet, quelques nuages embuent et ornent nos lèvres, les cœurs-pépites palpitent et pulsent nos extraordinaires week-ends.
On a de quoi défiler dans un espace presque rond, des loges improvisées où l’indécence, malgré l’air naissant de cet automne humide, est de mise entre deux collections, des seins à l’air à la petite culotte, du ventre nu au grain de beauté élégamment placé ou au dos offert, placide présence à soi entre deux nippes inventées.
Ainsi donc, l’indécence est l’invitée d’honneur ce soir.
Pour les yeux, on leur choisira des mets succulents, de quoi s’en souvenir longtemps, de quoi s’en repaître avec gourmandise et, qui sait, un zeste de concupiscence, que diantre !
Dites-leur indécence et vous dites
Débauche de couleurs, de textures et de joie contagieuse pour la première collection « ton sur ton » lors de laquelle on dévoile que, sous des draps jetés au débotté au centre de l’arène, les sièges (sur lesquels nos augustes fessiers vont peu à peu se poser), sont du même acabit que les tenues que l’on porte !
Impudeur ou exhibition, ramequines et ramequins dévalent les pentes du bon sens, corps en avant, dans la pulsation improvisée du moment qu’il faut ne pas lâcher d’une miette, que de spectateurs aux regards affamés.
Lascivité liquide de nos points d’ancrage géographique pour explorer les replis de la planète à bord de la collection « Fleuves du Monde »
Immodestie hilare d’affronter en une soirée les centaines de regards que chacun nous porte sur les détails loufoques, incongrus
Témérité partageuse pour la collection « Papiers… tendance Charlie » qui décline sous moult formes notre défi de ne pas succomber à la férocité des mites obscurantistes
Hardiesse des chorégraphies savamment concoctées avec mille et mille heures de mitonnage en amont (hum hum) pour cette belle « vague océane » aux développements inespérés voire hilarants de nos évolutions sur banc mobile…
Impertinence iconoclaste ou cocasse impolitesse, le public en redemande et plonge dans l’histoire de la mode revisitée Dé Joyeux pour une série « Vintage des années 40 à 70 », trente ans balayés dans un Noir et Blanc étourdissant. Le public aura-t-il que nous sommes entrés sur scène avec une volonté chronologique que d’aucuns -historiens de l’art et autres- auront vite suspecté de peu fiable ni approuvé ?
Incongruité fatale et esthétique des intermèdes clownesques de deux trublionnes bien en phase avec la tonalité de la soirée ! Cela happe le public pour patienter entre deux passages de ramequins et ce, en bonne compagnie puisque les Trodchefs sortent leur légendaire beat1 (Inconvenance spectaculaire de l’opportunité? Charisme déchaîné ? Jovialité consensuelle ?)
Grivoiserie, foin de grossièreté, loin des clichés de vulgarité commune, l’art extrême de nous mettre à nu avec joliesse avec cette immoralité et cette licence délibérée (peu d’obscénité encore moins de pornographie ni de stupre) de déambuler dans des costumes superbes qui vont peu à peu tomber à terre dans un maelström de générosité, « osez l’effeuillage, Régine, osez ». Collection finale : excusez du peu, avoir à ôter dans un ordre très personnel et chronologiquement improvisé et avec un nombre (à peu près semblable)
  • d’un chapeau,
  • d’un vaste manteau cachant le tout,
  • d’une chemise à déboutonner lentement,
  • d’une jupe ou d’un pantalon,
  • de deux chaussures ( à moins qu’on soit unijambiste)
  • et de moult accessoires : sac, gants, foulard…
pour finir par un dévoilement total, clou du spectacle ! Sous-vêtements prohibés ! Il faut alors nous voir « nu-e-s » braver la pudicité attendue, ne choquer nullement par notre allure inopportune, ostentatoire voire déplacée, mais sentir comment l’adhésion du public ravi de tant d’audace et de « hors norme » nous transporte et irrigue nos zygomatiques.
Il faut force libations, bonne chère et breuvages à volonté pour clore cette joyeuse nuit unique en son genre, indécente et décidément jubilatoire ! Les rêves n’auront plus qu’à célébrer nos chairs nues !

samedi 19 septembre 2015

Si Versailles m'était conté ...

Il y a décidément ce samedi-là sur la Terre une furieuse envie de lumière, de clarté, de soleil; dans le style Eté indien, sitôt dit sitôt fait, l’astre magistral accepte l’invitation et nous déambulons et défilons jusqu’à en suer nos propres eaux ! A l’instar de feu Fidel qui,lui, donnait dans le discours, nous défilerons-fleuve cet après-midi et sont de la fête septembrienne (sauf erreur de ma part) : Anne, Anivone, Catéfé, Cécile, Claire S, Eve, Joël, kaLoup, Maripolo, Marisofi, Martine V, Mary, Maryse, Sébastien, Soisic, Véro et Vonjy…

Tout débute par une lente déambulation dans les chemins de cette japonaise île de Versailles jusqu’à une scène surélevée prévue à cet effet avec une vague bleue d’anthologie. Puis suivent trois collections bords de fleuve, fleuves du monde et final japonais.
Nous touchons, c’est un peu nouveau, tout un public imprévu car les passants qui farnientent nonchalamment sur les pelouses du jardin nous découvrent dans nos tenues foutraques (il y a notamment des robes immaculées du plus bel effet, sorties tout droit des vestiaires de chez Brumachon du CCN de la Rue Noire), ils bronzaient tranquilles, les voilà qui nous suivent intrigués, chaque escale musicale irriguée par des los Trodchefs en verve leur offre de quoi étudier les tenues avec amusement, ils se demandent ce qu’est ce défilé, qui l’a organisé, de « quel IME on a sorti ces folles brindezingues » puis le rire l’emporte, la facétie et le plaisir itou ! On parvient cahin-caha jusqu’au bout de l’île.
Là, un barnum blanc nous attend pour servir de loges impériales, on a beaucoup de volume –satanée piscine gonflable…- l’espace de chacune chacun est restreint mais on est rôdé ! Non loin, un mariage assez Europe de l’est avant la chute du Mur festoie, sinistre et terne. On nous regarde sans doute avec envie car la fête c’est chez nous, pas chez eux !
Entre chaque collection, notre bien-aimée fanfare occupe le terrain et il faut décrypter les codes gestuels des guetteuses et les regards des musiciens pour comprendre s’il faut que le morceau se prolonge ou si ça y est… une première vague de ramequins est prête à débouler ! Tout un art, je vous dis !
Bords de fleuve : On embarque le public sur les rivages inavoués de fleuves : plumes, pneus, bambous-ci, roseaux-là, bouées ou piscine entre déchets imputrescibles et vestiges animaux, l’eau nous porte nonchalamment jusqu’aux yeux des gens. Petit courant ou cascade, écluses ou ruisselet, l’œil a de quoi se rassasier, la lumière est belle, les musiques idéales, on a le temps pour nous.
Fleuves du Monde : chacune chacun décline alors en seconde collection un fleuve du monde à sa façon. Avec une pancarte qui indique Mississipi, Guadalquivir, Amour, Rio…. (mexicain…), Colorado, Loire, Gironde,… nos géographies en goguette s’affichent aussi sur nos épaules aquatiques, nos joviaux popotins, nos poitrines girondes, nos sourires liquides, tout coule et s’enchaîne avec une précision impressionnante… d’impro et de lâcher-prise !
Final Japonais : c’est dans l’univers nippon si chéri à nos âmes d’enfants que nous lançons nos dernières cartouches de l’été, certaines tenues ont été relookées car déjà ancestrales, non que les corps aient pu subir quelques modification que ce soit mais les matériaux, avec le temps et le stockage quelquefois un peu limite, s’amenuisent ou s’altèrent… nos geishas ont du talent car le public ne s’y trompe pas, pluie de sushis verbaux et d’applaudissements crépitants, c’est un final qui, somme tout, clôture le défilé avec panache.
C’est formidable comment une dernière collection sert idéalement la fin de la prestation (syndrome « En un, la prem’s ! En deuz’ la seconde ! Et en troiz’, la troisième collection » fort bien connu au Dé Joyeux, d’aucuns travaillent sur le sujet et des équipes dans le monde entier semblent nous envier cette apparente logique désarmante car pourrait s’y rajouter « Final : la der des der ! »)
Les gens nous quittent à regret : On ne voudrait pas que cela s’arrête… Continuez à nous faire rire ! Ne changez rien, Vous êtes de la Mairie ? Vous faites ça depuis longtemps ? Vous changez tout le temps de collections ?
Nous regagnons notre base à l’espace Simone de Beauvoir qui en culotte, qui en tenue dépoitraillée, sous l’œil goguenard de badauds conquis.

A boire et à manger asiatique dans le soleil couchant, de quoi rire encore en s’endormant, un défilé de plus… qui s’avère être une date supplémentaire aux dates déjà vécues (tiens, tiens, le syndrome sévit encore) !
Kloup dans le cadre  de Nantes Fleuve du Monde  Sept  2015

dimanche 14 juillet 2013

Quand les Dés font Bleu-Blanc-Rouge : Vive Arz, Vive les Tro’d’chefs, Vive Nous !

Le 14 juillet 2013, l’île d’Arz résonne au son d’une drôle de Marseillaise : celle de la fanfare des Trod’Chefs qui accompagne le défilé du 14 d’une douzaine de Dé Joyeux bleu, blanc, rouge pour l’occasion… Chaud, chaud, il fait et le public ravit se retrouve dans une cour communale pour continuer le spectacle…Les thèmes de la mer et de la Bretagne prennent le pas et c’est la première d’une chorégraphie en pompons (faits mains dans le camion qui transportent nos tenues) et marinières rayées initiés par Claire P… Une heure de répète pour 10 mn de fou-rire garantis… L’île d’Arz restera pour le Dé un grand moment de fête, un feu d’artifesse grandiose où, avec les autochtones, les bains de minuit, les pots au bar de La Fontaine -pris d’autorité par Maryse aux manettes- les dîners et les nuits étoilées nous ont fait bon accueil…
Il paraît qu’on en cause encore dans le Landerneau local…Merci à La Capitaine et à tous les zamis qui nous ont supporté deux jours… 
Vive Arz, vive les Tro’d’chefs, vive NOUS !

MariSoFi, ramequine des Dés - jan 2016

dimanche 20 janvier 2013

Le Rayon Vert a 20 ans !








Le 19 janvier 2013, la galerie du Rayon Vert a fêté ses 20 ans. Le Dé Joyeux et les Anchahuteurs se sont mis en délire et ont encore une fois séduit le public...

jeudi 8 mars 2012

Quand le Dé se fait In siTu* à Nantes !


Du réveil au coucher de la ville, les ramequin(e)s se sont pliés au schéma directeur de la commande: urbain – architecture – écriture. Un triptyque difficile à assumer mais admirablement déroulé (sous la baguette magique de KiKi Boné) sous forme de Dix tableaux (certains diront les Dix commandements) devant les yeux ébahis et plein les oreilles des textes de Gracq, de St-John Perse et autres savants acolytes, dans un hall archi et plein d’archi. Une des meilleures espèces pour apprécier à sa juste valeur les œuvres périssables et intarissables des Dé: un belem radiographié, poireaubes et  poiruques, une robe et des gants, le et la fiancé(e) du garagiste …. Un vrai bonheur de se plonger dans Nantes sans son éléphant, sans ses machines, sans son LU, mais avec son infatigable Héron, bec accroché au vent, pattes ramant le ciel, filets gris de nuages naviguant à travers la pluie, ils glissent d'une rive à l'autre de l’Erdre.

Merki KiKi, Merci aux Trodchefs et à Marie-Pierre ...

 Chaman Flowers

*In siTu –architecture & environnement: http://www.insituarchitectureetenvironnement.com/