lundi 21 juin 2010

1er mai sur la Terre d'après kaLoup

Ce soir c’est fête ! le Dé joyeux défile ! Sonnez saxos, résonnez percus ! Cœurs en bandoulière ! Renaissances de matières incroyables ! Déchets ressuscités ! Recyclage magnifié ! Jouasse farandole ! Dents blanches & chauds, les zygos, chauds ! De collection en collection dans ce lieu particulièrement magique des Briandières, Dénichons les Corps Joyeux m’aura une fois encore scotché sur place : c’est un direct du droit (du ventricule droit, bien sûr !), un direct du producteur au consommateur, de vos méninges judicieuses et hilares à mes billes ébahies !
Il n’y a aucun intermédiaire qui ferait baisser les marges bénéficiaires. J’en prends ainsi plein les mirettes et les tympans, de ce mélange qui improvise et qui jubile, de ce défilé qui donne sans doute bien sûr plus à voir qu’à écouter mais qui, muet, boitillerait immanquablement.
Ce sont les rires, les étonnements et les coups de cœur qui circulent dans nos veines en découvrant en quoi sont faits les costumes ou comment s’harmonisent poétiquement couleurs et matières, ça vogue là-dedans avec plaisir comme un débaroulé de toboggan mort de rire, une cascade contagieuse, un torrent pantagruélique que les commentatrices sous-titrent avec malice, une glissade de neurones version développement du rable, ça coule dans nos veines comme un sang neuf, un nectar vivifiant, un océan créatif (et bientôt remboursé par la sécu ou alors je me fais nonne en Thaïlande ? euh bon, à voir…) .

Les déplacements ont de la gueule, on sent quoi faire une fois en piste, les directions sont habitées, les pas assurés des peut-être pas rassurées font plaisir à voir !Il y a de l’immédiat dans le direct, de l’unique. C’est savoureux, forcément ! Poésie qui ne se prend pas le chou ! Ni le navet, succès garanti…Les peintres qui inaugurent la piste, après l’épisode kolkozien bien drôle, et les Fleury Nichons qui clôturent restent des images à épingler sur mes fenêtres mentales pour de nouveau rire ou sourire en me les évoquant.


C’est décidé, ça n’a que trop duré, il me faut vous retrouver ! Partager l’éphémère (non pas l’effet mémère) et rire, rire, rire ! A tout de suite !


kaLoup du Dé