jeudi 22 septembre 2011

Le D tout simplement ... pour les Dix ans du D

Durant de douces et démentielles diurnes, le a doté de dix mille douze délices défilants (dînant peu dodu-e-s mais descendant douze divers dubitainers de la dive Douteille, décilitres d'eau-de-vie et autres drinks de dipsomanes).
Debout devant des dizaines doreilles et mirettes désinfectées dont sans doute des docteurs désinvoltes, des dentellières dénudées en fin de soins dentaires, des dompteuses de dugongs dubitatifs[1] et des dactylos Danoises[2], des drag-queensdrapées dans des duffle-coats dédouanés -, les désinhibés anchahuteurs délivrèrent leurs dièses, dansèrent sans darbouka, déambulèrent peu mais débusquèrent des mélodiesdébridées, désireux de bien déménager et d’embarquer, sans dégâts désastreux,défoulements démasqués et autres denrées rares ! Dissipés, ils déchaînèrent damoiseaux et donzelles du Dé vers des destinations délibérément défoulantes genre Djerba, Derval, Dakar, Dieppe, Donges, Djibouti, Dar es Salam, voire Drefféac, ou mieux vers la Dorade, le Dauphin ou le Dragon, constellations drôles et adroitement dorlotées, dignes des désirs les plus défrayés !
Jean du Dé, doté de dix doigts pas douteux et de deux cordes vocales décidément douées,déclama des discours diaboliquement délirants, doucement distribués de ci, de-là, dans le démoniaque et distrayant hangar d’Enéro devenu dancing soudainement maisdurablement !
Devant deux ou douze défilés déjantés et diablement divertissants, peu de diarrhée débilitante, diantre ! mais d’abord et surtout drôles de déblatérations dithyrambiques,peu débiles sur pareils défouloirs - le dada du Dé- par l’armada douillette de dévoué-e-sdéjoyeusophiles pas défaillant-e-s!
Discréditant mal quelques dames peu discourtoises et diversement décaties par abus d’alcool désinhibant qui débattaient et discutaient et défendaient on ne sait « quelles dénominations débiles décerner à la densité de la dite soirée », le Dé descendit difficilement de ses doux nuages déconneurs, distinguant dûment les débrouillardsdéchirés qui, depuis une décennie, au bout de dignes godets démultipliés, déjouent lesdéfinitions difficiles ou indécises du Dé et dépassent le domaine du duel pour mieuxdébarouler vers du dur, du désirable et pas dupe !
Pas de débriefing (pas de daube cette date, diable !), ni de débris dans de si beaux draps: juste le début d’une deuxième décennie doublement déconnante ! Da !
kaLoup le duc dissolu de la deuxième collection en position 2, dans le cadre de la Fête des copains, Trentemoult, le X-IX-MMX


[1] Dis donc, va t’en dénicher de l’algue divine à Trentemoult ou un hôtel pour lamantins
[2] Bien que dyspraxiques, elles dysfonctionnent déplorablement du duodénum :dantesque !

lundi 19 septembre 2011

Odes JoyeuX pour les X ans du Dé

Que la vie n'est rien qu'un chemin de croiX,
Que tout penche au déclin, alors Sébastien approche.
Vers un coït en peine avec son arc tendu décoche,
Les vierges fendues dans leur jupe fesse en air,
Alors Volent les esprits et ne cessent d'aller
Tant que des bras nerveux des baroqueux les poussent
S'abolissent du tout et perdent dans la secousse,
Ou que des anges à leur vol s'opposant
Anticipent leur borne, et les ailes tombent en se brisant :
De même nôtre corps aussi tôt qu'il est en vie,
Ne cesse de courir à la tombe moisie,
Tant que les Dés sont joués tout consommés dans l'humide radical
Alors S'évapore le chaud de son esprit vital,
Ou que par accident Fortune émancipée
Retranche de ses jours dans les sondes enroulées.

Voilà les lumières où tournent nos désirs,
L'encens où nous jettons l'ancre de nos plaisirs,
Les bougies qui tracent nos folles espérances,
Les Enchahuteurs qui chantent l'orgueil de nos puissances,
Dix ans de corps exhibés que tant nous chérissons,
Voila ce calice que tant nous caressons,
Ce poulpe monstrueux où Barbie se ronge,
Ce fétide toréador où nôtre âme se plonge,
Cette madone qui se cache dans son bleu marjorelle,
Et quand Fatima noircit sa céleste candeur,
Avec la ceinture de péché qui la brûle et l’enflamme ;
Bref, le corps n'est sinon que la prison de l'âme,
Son tyran, son forçat, son meurtrier, son bourreau,
Son lice contagieux, son gouffre, son tombeau.

C'est un frêle néon sur le dos de Neptune,
C'est une tapisserie fragile aux mains de la Fortune,
Une ampoule au ruisseau, un ombre qui s'enfuit,
La bourre d'un chardon, le songe d'une nuit,
Sa vie est un torrent, dont les ondes amères
Se vont précipitant au travers les misères,
Tant qu'il soit parvenu au tombeau pourrissant,
Où les plaisirs mondains se vont aboutissant.

Quand l’ombre et la lumière
Se marieront tous les dix ans du Dé,
Quand à travers les légendes et nos vies décalées
Nous seuls connaîtrons la vraie histoire des déjantés,
Alors s’évanouira devant l’unique mot secret
Ce contresens que nous appelons joyeuX.


Le Chaman Flower BaroqueuX , dans le cadre de la Fête des copains, Trentemoult, le X-IX-MMXI